
Un deuxième événement couronné de succès !
Pour la deuxième fois, lors d’une conférence à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, des femmes se sont réunies en personne et en ligne pour discuter des perspectives, des expériences et des actions en cours concernant la reconquête de nos droits et libertés garantis par la Charte.
L'événement « Reality Based Women Unite 2025 », organisé par le Canadian Women’s Sex-Based Rights / Droits des femmes canadiennes fondés sur le sexe (caWsbar) à Calgary, comprenait une panneau de haut-parleurs le samedi et une manifestation « Keep Prisons Single Sex / Maintenez les prisons non mixtes » le dimanche. Les deux activités étaient, encore une fois, merveilleusement revigorantes, « affirmatives » et ininterrompues par la violence trans-militante, grâce à une planification stratégique minutieuse de la part des organisateurs.
Cette année, les panélistes comprenaient les fondatrices du caWsbar, Heather Mason et Amy Hamm, ainsi que la membre du conseil d’administration, Maureen Sullivan, la chef du bureau de Rebel News en Colombie-Britannique, Drea Humphrey, l’avocate, écrivaine et leader féministe américaine Kara Dansky, et la coordinatrice nationale de Women’s Declaration International (WDI) Canada, responsable du Québec et de la Francophonie, Ghislaine Gendron.
Gender Dissent était également présente, profitant de l'ambiance positive créée au sein de la communauté de femmes venues à Stampede City – le lieu exact de la conférence n'ayant été révélé aux détenteurs de billets que la veille. Beaucoup de femmes se sont rencontrées en personne pour la première fois avec enthousiasme et émotion, après des mois, et dans de nombreux cas, des années de collaboration et de soutien mutuel sur les réseaux sociaux.
Il est difficile d’imaginer un endroit plus stimulant que parmi un grand groupe de femmes qui ont développé des relations à distance significatives avec un objectif commun d’importance existentielle : insister pour que notre gouvernement rétablisse les droits des femmes durement gagnés, fondés sur le sexe, qu’il a si adroitement éradiqués avec son amendement terriblement mal pensé de 2017 à la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Le gouvernement n’a jamais reconnu le conflit de droits évident et dangereux qu’il a créé lorsqu’il a protégé par la loi les caractéristiques de l’identité et de l’expression de genre. En fait, le gouvernement a dénoncé, démoralisé et menacé de criminaliser les femmes suffisamment courageuses pour s’opposer publiquement aux conséquences injustes et déshumanisantes de la législation imposée par les libéraux de Justin Trudeau.
« Aujourd'hui, à Calgary, un rassemblement a eu lieu pour protéger les espaces réservés aux femmes. La communauté a répondu avec un soutien massif, manifesté par des klaxons enthousiastes, des signes de la main et des pouces levés. Calgary a envoyé un message clair : il est temps de se réapproprier les espaces réservés aux femmes et de remettre en question les idéologies néfastes. » – Heather Mason
La vue depuis Québec
Plusieurs participantes à la conférence ont partagé avec Gender Dissent leur enthousiasme et leur appréciation d’avoir des sœurs du Québec parmi nous lors de l’événement.
Dans son discours, Ghislaine Gendron a partagé son parcours personnel au sein du féminisme et du mouvement pour les droits des femmes fondé sur le sexe, sa critique du discours inclusif sur le genre et a souligné ses inquiétudes face à l'érosion des droits des femmes par les forces idéologiques et technologiques. Elle a comparé les luttes historiques des femmes contre l'oppression religieuse aux défis contemporains posés par les politiques d'identité de genre, la normalisation de la prostitution et les interventions biomédicales pendant la gestation et l'accouchement.
Certains participants à la conférence ont été surpris d’apprendre de Ghislaine les directives historiques de l’Église catholique et du gouvernement à l’égard des femmes, destinées à accroître la population de la Belle Province – pendant la période connue sous le nom de La Revanche des berceaux.

Image créée par l'IA
Les curés rencontraient les femmes individuellement et leur rappelaient leur devoir envers l'Église et leur mari, de faire le plus grand nombre d'enfants possible. Cette époque fut appelée « la revanche des berceaux ». Les femmes de cette époque étaient pressées par les injonctions religieuses d'avoir plus d'enfants, peu importe leurs moyens financiers ou même leur motivation. Il n'était pas rare d'avoir plus de 12 enfants à table à cette époque.– Ghislaine Gendron, Reality-Based Women Unite, Calgary, March 8, 2025
Encore plus de participants ont été sidérés d’apprendre que l’une des principales organisations de défense des droits des femmes au Québec, la Fédération des femmes du Québec, est, étonnamment, dirigée par un homme trans-identifié.
Tous les participants ont été positivement touchés par le superbe discours de Ghislaine, prononcé de manière si convaincante et attachante, en anglais, malgré ses propres inquiétudes exprimées concernant son accent.
Avec son autorisation, nous sommes ravis de publier ci-dessous le discours de Ghislaine. Il est traduit de la version originale anglaise, accessible ici.
Bonjour mes sœurs,
Je suis ravie d'être ici, en Alberta, province de la première ministre Danielle Smith. L'Alberta est la première province au Canada à avoir protégé le sport féminin grâce à sa Loi sur l'équité et la sécurité dans le sport, et à avoir protégé les enfants grâce à sa Loi de 2024 modifiant les lois sur la santé. Grâce à ces lois, Danielle Smith contribue à protéger les jeunes filles contre elles-mêmes en interdisant la mastectomie, une mesure qui aurait été saluée par tous, y compris les libéraux et les progressistes, il y a seulement 10 ou 15 ans. Grâce à ces lois, l'équité et la sécurité dans le sport seront rétablies en Alberta.
L'Alberta est aussi la province de l'étonnante Linda Blade, qui a contribué à la réussite de ce projet dans sa province. Merci à toi, Linda, en Inde. Nous avons besoin de plus de Linda Blade et de Danielle Smith au Canada. L'Alberta est aussi la province de Kathleen Lowry, Raine McLeod, Eva Kurilova, Jenny Morris de WDI Alberta et d'autres Terfs que j'ai hâte de rencontrer ce week-end.
Je tiens à remercier caWsbar de m'avoir invité à cet événement basé sur la réalité. Merci caWsbar, vous faites un excellent travail !

Alors maintenant, je pense qu’il est temps de me présenter. Comme vous pouvez l'entendre, je suis québécoise, née à Montréal. Je m'appelle Ghislaine Gendron. Je suis à la retraite d'une carrière dans le domaine maritime, un métier non traditionnel pour les femmes à l'époque. J'ai donc passé la majeure partie de ma carrière parmi les hommes et je me sentais à l'aise avec ça.
Plus jeune, je n'étais pas particulièrement attirée par les enfants, je n'aimais pas cuisiner, ni les beaux vêtements ni le maquillage. Parfois, je me sentais même un peu imposteur lors des rassemblements de femmes. J'avais l'impression de devoir « jouer un personnage » qui ne me ressemblait pas vraiment. Une personnification du « féminin », pensais-je.
Puis j’ai lu Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir au début de la vingtaine. J'ai aussi lu Germaine Greer et d'autres féministes de la deuxième vague. Ces femmes ont mis des mots sur mes sentiments et je leur en serai toujours reconnaissante. Grâce à elles, j'ai compris ce qu'était le genre.
En 2014, je me suis portée volontaire pour siéger au conseil d'administration de l'association féministe Pour les droits des femmes du Québec et j'y suis restée jusqu'en 2020. Je suis ensuite devenue coordonnatrice québécoise de la Déclaration Internationale des femmes (DIF) jusqu'à aujourd'hui. Je réalise maintenant que je suis engagée dans le féminisme depuis plus de 11 ans, et je ne peux exprimer à quel point je me sens honorée de participer à cette célébration du 8 mars avec vous aujourd'hui.
Je pense qu’il vaut la peine de jeter un bref regard rétrospectif sur ces 11 dernières années.
Au début de mon engagement personnel, nous étions un petit groupe de femmes alertées par la résurgence du fondamentalisme religieux.
Ici, quelques mots sur la religion. Le Québec traînait un « passé » avec l'Église catholique. L'Église s'était fortement immiscée dans les affaires de l'État avant les années 1960 dans notre province francophone et catholique. Elle se présentait comme la gardienne des valeurs des québécoises, tout en maintenant les femmes à l'écart de la hiérarchie cléricale et des rôles décisionnels. Les curés rencontraient les femmes individuellement et leur rappelaient leur devoir envers l'Église et leur mari, de faire le plus grand nombre d'enfants possible. Cette époque fut appelée « la revanche des berceaux ». Les femmes de cette époque étaient pressées par les injonctions religieuses d'avoir plus d'enfants, peu importe leurs moyens financiers ou même leur motivation. Il n'était pas rare d'avoir plus de 12 enfants à table à cette époque.
Progressivement, les Québécois se sont libérés de l'Église. Les églises catholiques se sont vidées au cours des décennies suivantes. Les écoles et les hôpitaux ont été pris en charge par l’État, et le modèle français de laïcité a influencé nos choix collectifs. Les principes sont les suivants : l’État ne favorise ni la religion ni la non-croyance. L’État protège la liberté de conscience, qui inclut la religion, l’agnosticisme et l’athéisme, sans en favoriser aucun. Au Canada et aux États-Unis, les Français et les Anglais ont un passé différent dans leur relation aux religions. À l'époque de la colonisation, de nombreux Anglais sont venus en Amérique pour fuir les persécutions religieuses. Ils voulaient protéger la religion de l'ingérence de l'État. À l'inverse, les Français voulaient protéger l'État de l'ingérence religieuse. Ils souhaitaient tous deux une séparation de l'État et de la religion, mais ils ne protégeaient pas la même chose.
Dans les années 70 et 80, ces injonctions religieuses visant les femmes ne fonctionnaient plus pour la grande majorité de la population. Nous pensions en être libérées et qu’elles ne reviendraient jamais. Mais elles sont revenues d’une par une porte que nous n’attendions pas. Elles sont revenues par la porte de l'inclusion et le prisme de l'analyse intersectionnelle.
La Fédération des femmes du Québec (FFQ) était le fleuron du féminisme québécois et avait été créée dans les années 1970. Mais au début des années 2000, la FFQ a commencé à « banaliser » le port du voile, par les enseignantes dans les écoles et les garderies. Dans le même temps, la même fédération dénonçait les injonctions religieuses chrétiennes, comme l'exclusion des femmes de la hiérarchie cléricale, l'interdiction de la contraception et de l'avortement par le pape, la vénération de la virginité par le catholicisme et bien d'autres pratiques sexistes.
C'est en 2012 qu'un groupe de femmes a commencé à prendre conscience de l'influence des revendications patriarcales au sein de cette association féministe québécoise. Tout a commencé par la promotion du fondamentalisme religieux présenté comme un moyen d'agentivité des femmes. Le voile, symbole d'oppression et d'apartheid fondé sur le sexe en Afghanistan, en Iran et en Arabie saoudite, a été présenté comme un acte de liberté et d'autonomie des femmes. Mon choix, mon droit. S’il est vrai que le féminisme est la possibilité de faire des choix, mais il est faux de prétendre que tous les choix sont émancipateurs.

Quelques années plus tard, la Fédération des femmes du Québec a commencé à nourrir un discours ambigu sur la prostitution. Tout a commencé avec l’acceptation d’un groupe appelé Stella au sein de la Fédération, qui se présentait comme un groupe préoccupé par la santé des femmes impliquées dans la prostitution. Puis, graduellement, un nouveau langage s'est imposé. La Fédération ne parlait plus d’exploitation sexuelle des femmes, mais de choix et de travail du sexe. La FFQ avait adopté ce langage. Comme si la précarité économique n'était pas une contrainte. Comme si nombre de ces femmes n'étaient pas sous l'emprise des proxénètes et du crime organisé. Comme si ces femmes n'avaient pas besoin de consommer des drogues illicites pour survivre à la violence sexuelle quotidienne à laquelle elles sont exposées. Mais je n'ai jamais vu aucune des femmes qui défendaient l'agentivité de la prostitution abandonner son propre emploi pour y faire carrière dans la prostitution.
À mon avis, c’est à ce moment-là que la langue a été corrompue. Et lorsqu'un langage est corrompu, les pensées sont affectées par le mensonge, sans que l'on en ait conscience. Et cela mène lentement à la perturbation sociale. C'est rarement une bonne nouvelle pour les femmes et les enfants.
Le féminisme pour les hommes
Pour les droits des femmes du Québec (PDF) a été fondée en 2013, en réaction à la position de la FFQ sur la prostitution et à son changement radical de position face aux revendications religieuses sexistes envers les femmes.
Quatre ans plus tard, un homme trans-identifié obtint la présidence de la FFQ.
Sous sa présidence, la FFQ s'est définitivement positionnée en faveur de la reconnaissance de la prostitution comme un libre choix, un moyen d'agentivité et un travail pour les femmes. Et bien sûr, comme outil d'inclusion pour les soi-disant femmes trans. Quelques organisations ont débrayé en signe de protestation et certaines ont rejoint PDF Québec.
Le patriarcat s'était emparé du mouvement des femmes et avait substitué les besoins des hommes aux revendications des femmes. Les outils étaient les mêmes que d’habitude dans une relation fondée sur le pouvoir : intimidation, honte, privation d’argent, menaces. Mais avec le discours sur l'identité de genre, il s’en est rajouté de nouveaux : la victimisation et la corruption du langage. C’est principalement par ces moyens que la FFQ a réussi à faire adhérer de jeunes féministes à son discours. Les femmes sont socialisées à la bienveillance et, malheureusement, elles priorisent souvent les besoins des hommes sur les leurs. Les militants le savaient et allaient l'utiliser.
C’est ainsi que nous avons commencé à voir des jeunes femmes défendre les soi-disant « droits » des hommes d’avoir accès à leurs vestiaires, à leurs toilettes, à leurs catégories sportives et même à leurs prisons avec les nouvelles politiques de la Société Elizabeth Fry. À l'ère du mouvement « #MeToo », c'est ce que le psychologue Leon Festinger appelle la dissonance cognitive. La dissonance cognitive, comme vous le savez peut-être, décrit l'état de tension et de confusion ressenti lorsqu'une personne est confrontée à des informations ou des croyances contradictoires. Pour atténuer ce malaise, certaines choisissent de modifier leurs croyances ou leur raisonnement logique. Par exemple, si un homme porte une jupe et prétend être une femme, cet état de dissonance pousse certaines femmes à exclure toutes possibilités qu'il puisse être un violeur.
Nous vivons une époque dangereuse pour les droits des femmes, des droits durement acquis. Ces droits sont très récents dans l’histoire de l’humanité et n’existent que dans quelques pays à travers le monde. Aujourd’hui, ces droits sont menacés par la complicité ou l’aveuglement volontaire de contre-pouvoirs : médias, partis d’opposition, certains groupes féministes, certains groupes LGB, institutions, ONG, pour ne citer que ceux-là.
Annie Sugier est une féministe française. Elle a fondé la Ligue du droit international des femmes en 1981 avec Simone de Beauvoir. J'ai eu l'honneur de l'interviewer lors de notre webinaire mensuel en français de la Déclaration Internationale des Femmes.

Annie nous a raconté au cours de l'entretien, dans quelles circonstances elle et de Beauvoir avaient fondé leur organisation. Son témoignage est très intéressant. En 1979, l'Ayatollah Khomeini prenait le pouvoir et était à la tête de la République iranienne. Peu après, un système d'apartheid fondé sur le sexe a été instauré en Iran, avec les conséquences que vous connaissez. Simone et Annie, bien sûr, étaient entourées d'amis intellectuels de gauche et partageaient leurs opinions. Lors de l'interview, Annie m'a confié que lorsqu'elles ont voulu comparer l'apartheid racial en Afrique du Sud à l'apartheid sexiste en Iran, les hommes de gauche qui les entouraient ont été offensés par cette comparaison. Ils leur ont dit : « Vous ne prétendez tout de même pas comparer la situation des femmes à celle des Noirs en Afrique du Sud, n'est-ce pas ?! »
Petit rappel. Sous l'apartheid en Afrique du Sud, les Noirs ont souffert de ségrégation pendant des décennies. Ils n'étaient pas autorisés à se mélanger aux Blancs dans les stades ou les lieux de culte, et vivaient sous une ségrégation institutionnalisée. Heureusement pour eux, ils avaient le droit de chanter, de danser et de montrer leurs cheveux. Les femmes iraniennes et afghanes n'ont pas ce droit. Ils [les Sud-Africains noirs] n'étaient pas obligés de se couvrir de la tête aux pieds et de ne pas dévoiler un centimètre de peau. Les femmes iraniennes et afghanes y sont obligées.
À cause de ce terrible apartheid, l'Afrique du Sud a été interdite de participation aux Jeux olympiques pendant trente ans. Ce n'est pas le cas de l'Iran et de l'Arabie saoudite.
Aux Jeux de Barcelone en 1992, alors que tout un stade applaudissait Nelson Mandela pour le retour de l'Afrique du Sud aux Jeux olympiques, la délégation iranienne était la seule qui était conduite par un homme au lieu d’une femme. Il portait le drapeau national et conduisait les autres athlètes car aucun homme ne doit pas marcher derrière une femme.
Pourquoi la communauté internationale et le CIO n'ont-ils rien fait pour nos sœurs iraniennes et afghanes ? La Convention des Nations Unies contre l'apartheid considère que le crime d'apartheid commis par un État ne peut être commis que sur la base de la race. Il semble que personne, à l'époque, n'ait envisagé ni pensé à la possibilité que la moitié d'une population puisse être ségréguée dans un système d'apartheid en raison de son sexe.
Annie a émis ce comentaire lors de l'interview : « J'ai fini par penser que les droits universels sont destinés aux hommes. »
C'est aussi là que m'ont conduite ma propre réflexion sur cette contre-révolution patriarcale.
Les discours sur l'identité queer et de genre ne nous trompent pas. Je n'utilise pas le mot « théorie » pour parler de l'identité queer ou de genre, car ce ne sont pas des théories. Une théorie est une explication solide d'un aspect du monde, fondée sur un ensemble de preuves et d'observations. Elle est élaborée grâce à des méthodes scientifiques, incluant l'expérimentation et le raisonnement. Les théories ne sont pas de simples suppositions ou hypothèses ; elles reposent sur des preuves substantielles et ont été testées et affinées au fil du temps.
À l’opposé, les discours queer et identitaires de genre affirment des concepts sans preuves, sans méthodes, et s’appuient sur des raisonnements contradictoires et circulaires. Le seul mot que j'ai trouvé pour traduire précisément ce mouvement est « discours ».
Ainsi, le discours sur l’identité de genre et le discours queer ont mobilisé d’énormes sommes d’argent. Ce discours a réussi à influencer les chercheurs, les associations médicales, les partis politiques, les médias, certains groupes féministes et certains groupes de défense des droits des lesbiennes et des gays. Sous couvert de droits civiques, il revendique des privilèges. Le privilège de choisir d'aller en prison pour hommes ou pour femmes (possiblement en fonction de son orientation sexuelle). Le privilège de choisir sa catégorie sportive – masculine ou féminine. Le privilège de bénéficier de chirurgies esthétiques subventionnées par l'État. Le privilège d’avoir accès aux espaces privés des femmes. Et ainsi de suite.
Ce discours est promu par les défenseurs du transhumanisme et des biotechnologies qui cherchent à améliorer les capacités des êtres humains mais qui ne parviennent qu’à les déshumaniser et à créer des inégalités.
La biotechnologie nuit aux femmes et aux enfants, mais pas seulement dans le secteur de l'affirmation du genre. Elle nuit également aux femmes et aux enfants dans le domaine des technologies de reproduction. On expérimente les mêmes médicaments sur de jeunes pourvoyeuses d'ovocytes. Le Lupron prend le contrôle de leur système hormonal reproductif. Ces médicaments inhibent le bon fonctionnement de l’ hypophyse (glande pituitaire) et induisent une ménopause artificielle chez ces jeunes femmes. Ces médicaments sont administrés aux pourvoyeuses d'ovocytes et aux mères porteuses sans en connaître leurs effets à long terme. Les pourvoyeuses d'ovules sont soumises à un processus de stimulation ovarienne qui force la maturation simultanée de dizaines d'ovocytes ce qui constitue en soi une performance inédite du corps féminin dans l'histoire de l'humanité. Ces médicaments leur sont administrés pour tromper leur organisme. Nous en ignorons les effets à long terme. Tout ce que nous avons sont des sondages qui suggèrent un taux de cancer du sein 22 fois supérieur à celui de la population féminine générale de moins de 40 ans. Mais l'industrie montre peu d’intérêt à investiguer. On peut se demander pourquoi ?
Aujourd'hui, nous sommes le 8 mars. C'est la Journée internationale des droits de la femme. Ce n’est pas une journée consacrée aux enjeux transidentitaires, c’est une journée consacrée aux femmes. L'objectif de cette journée est de mettre en lumière la lutte pour l'égalité des sexes et de sensibiliser le public aux enjeux liés aux droits des femmes dans le monde. C’est une opportunité de défendre les droits des femmes, de dénoncer les discriminations à leur égard, les violences sexuelles et les inégalités persistantes entre hommes et femmes.
Linda Blade et d'autres Albertaines ont réussi en Alberta. Aux États-Unis, un décret protège désormais les droits fondés sur le sexe, grâce à l'excellent travail de plaidoyer de nos sœurs de la frontière sud. Je suis vraiment désolée Kara [Dansky], que les démocrates aient complètement raté ce bateau. Nous sommes tous conscientes des efforts que vous avez déployés. Peut-être faites-vous face à un financement des partis politiques plus important que prévu. Je comprends que cela peut être une victoire mitigée. Peut-être que, comme nous, vous aimez le décret mais pas tellement la signature ? Bref, félicitations, Kara.

Au Canada, nous serons bientôt en élections. Inspirons-nous de « l’île Terf » et passons le message aux politiciens : ils n’auront pas notre X s’ils ne respectent pas notre sexe.
Vous êtes réunies ici ; nous nous sommes retrouvées au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Espagne et en Italie. Nous avons trouvé des sœurs en Iran, en Afghanistan et ailleurs en Afrique et en Amérique du Sud. Vous êtes des femmes courageuses. Vous êtes les fières héritières des suffragettes.
Vous êtes les glorieuses Amazones du 8 mars.
Je vous aime.
Postface
Un point intéressant pour faire suite au discours de Ghislaine
Alors qu’au Canada anglophone, les femmes célèbrent la Journée internationale des femmes, au Québec et en France, les femmes célèbrent la Journée internationale des droits des femmes.
Les sociétés francophones, notamment au Québec et en France, considèrent le 8 mars comme une journée politique d’activisme axée sur des préoccupations telles que l’inégalité des salaires, la violence sexiste, l’accès des femmes aux rôles de direction et les droits reproductifs.
Alors que les sociétés anglophones ont tendance à célébrer la Journée internationale des femmes en mettant moins l’accent sur l’activisme et davantage sur la mise en valeur des réalisations des femmes.

Peut-être que, jusqu'à ce que nous n'ayons plus besoin de militer pour le retour de nos droits fondés sur le sexe au Canada, devrions-nous adopter l'expression de nos sœurs québécoises, la Journée internationale des droits des femmes, pour notre seule journée de l'année ?
Et une mise à jour importante
Le 17 mars 2025, Amy Hamm, infirmière autorisée et cofondatrice du caWsbar, a déposé une plainte pour violation des droits de la personne contre le Collège des infirmières et des sages-femmes de la Colombie-Britannique (BCCNM) pour discrimination fondée sur les convictions politiques. Cette plainte fait suite à une longue enquête du BCCNM la déclarant coupable de conduite non professionnelle pour avoir partagé publiquement ses opinions sur l’idéologie du sexe et du genre.
Le 27 mars, Amy a été congédiée sans indemnité de départ après 13 ans de service et un dossier exemplaire.
L'infirmière diplômée canadienne Amy Hamm @preta_6 a été licenciée de @VCHhealthcare à Vancouver, en Colombie-Britannique, pour ses opinions critiques à l'égard de l'idéologie trans. Au Canada, l'éveil est une idéologie d'État, et le rejet de ses prétentions religieuses est sanctionné, tant en privé qu'en public. – Andy Ngo
Cette épreuve, qui dure depuis quatre ans et demi, a suscité la colère et le soutien de certaines des personnalités les plus influentes du monde, dont J.K. Rowling et Jordan B. Peterson. Il est certain que le combat continu d’Amy continuera d’être surveillé et rapporté à l’échelle internationale, et que la réputation du Canada continuera de se dégrader en raison des mauvais traitements qu’il inflige aux femmes qui osent se défendre, défendre leurs enfants et leur réalité biologique.
« Une autre défaite pour les Canadiens qui, en général, refusent de se rendre compte de la direction que prend leur pays » – Dr Jordan B. Peterson
« Ne vous laissez pas abuser par le mana et vous faire croire que vous êtes fou. La nouvelle « Endarkenment » ne triomphera pas s'il reste encore des gens assez courageux pour défendre la vérité objective et scientifique et les droits des femmes et des enfants. Ces conneries quasi religieuses ne sont que ça : des conneries. » – J.K. Rowling

Vous pouvez soutenir le combat continu d’Amy pour la liberté d’expression et la liberté de conviction politique en faisant un don ici, ou à caWsbar, et en vous abonnant au Substack d’Amy.
Et oh oui, n’oubliez pas de leur donner « le Hamm » la prochaine fois que vous êtes obligé de « répondre à des idiots dangereux qui tentent de vous détruire pour avoir dit la vérité ».
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