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Cincy Kem

Le Canada distribue plus d'argent pour mettre en danger les femmes et les enfants

Updated: Mar 8, 2023

par Cincy Kem


Le ministère fédéral anciennement connu sous le nom de Condition féminine Canada fournira à nouveau des millions de dollars à des organisations qui visent à démanteler davantage les droits des femmes fondés sur le sexe et à endoctriner les enfants dans le système de croyances transgenres.

Le 2 février 2022, Marci Ien, la ministre des Femmes et Égalité des genres Canada et de la Jeunesse, a annoncé des subventions jusqu'à hauteur de 7,5 millions de dollars « qui permettra aux organismes LG BTQ2+ de bâtir une infrastructure et des réseaux d’organismes communautaires plus solides afin de promouvoir le droit des personnes LGBTQ2 à l’égalité partout au Canada ».


Ces 7,5 millions s'ajoutent aux subventions de 15 millions de dollars remises l'an dernier à 76 groupes LGBTQ2+.


« Nous sommes reconnaissants à Femmes et Égalité des genres Canada, a déclaré la ministre Ien, de continuer à fournir les ressources nécessaires pour bâtir un Canada où chaque Canadien peut s'épanouir. »


Aussi étrange qu'il soit d'annoncer aux Canadiens que c'est son ministère, et non les contribuables qui fournissent les dites ressources par le biais de leurs impôts, il est encore plus étrange que la ministre des femmes, vraisemblablement une femme, considère la réalité biologique comme un facteur sans importance dans la construction de ce Canada où tout le monde peut s'épanouir. On se demande même pourquoi le mot « femmes » continue d'exister dans l'intitulé de son ministère compte tenu de la nouvelle définition gouvernementale de la femme : Ensemble des personnes qui s’identifient comme des femmes, qu’elles soient cisgenres ou transgenres.


Les conséquences effectives de cette nouvelle entrée dans le lexique fédéral, et de la loi habilitante dont elle découle, est que toutes les structures et politiques existantes créées historiquement pour protéger les femmes et les filles canadiennes, conformément à la Charte canadienne des droits et libertés (article 15), sont exposés au boulet de démolition.

Condition féminine Canada, l'agence fédérale créée en 1976 pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes « en augmentant l'accès et les opportunités des femmes à la vie politique et publique », est l'une des premières à s'effondrer.


En décembre 2018, un an après les excuses historiques de 145 millions de dollars du premier ministre aux Canadiens LGBT, Condition féminine Canada a été transformé en Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) pour devenir un ministère officiel du gouvernement du Canada. Le mandat de FEGC : « faire avancer l’égalité en ce qui concerne le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité ou l’expression de genre par l’inclusion des personnes de tous les genres, y compris les femmes, à la vie économique, sociale et politique du Canada. »


Alors que le mandat du jeune ministère prétend inclure les femmes, en vertu de la redéfinition de la femme par le gouvernement libéral, celles qui ne sont pas d'accord avec l’affirmation que les hommes peuvent être des femmes sont essentiellement exclues de ses programmes et de son financement. Les groupes qui représentent les droits des « personnes-qui-ont-des-règles-menstruelles » postulent inutilement.


Depuis la création de FEGC, la marginalisation et le rejet systématiques des femmes qui souscrivent à la vérité biologique plutôt qu’à la fiction de genre est la tendance adaptée par tous les paliers gouvernementaux et toutes formes d'institution. Les organisations qui choisissent de servir exclusivement des femmes humaines adultes, comme le Vancouver Rape Relief, ne sont plus financées. Les infirmières qui promeuvent l'idée que les femmes ont des besoins sociaux et médicaux distincts font l'objet d'enquêtes pour délit d’opinion. Les enseignants qui suggèrent que les filles ne peuvent pas être des garçons et vice versa sont exclus des réunions des conseils d’établissements scolaires. Les groupes qui exigent que les droits et les protections fondés sur le sexe pour les femmes et les filles soient maintenus sont désignés comme haineux. Aujourd'hui, toute personne qui ne récite pas avec dévotion le mantra « les femmes trans sont des femmes » est étiquetée « transphobe » et elle est publiquement et grossièrement rejetée de la société en général.


Tandis que les structures, les lois et les politiques qui ont été établies pour servir, protéger et faire progresser les droits et le bien-être des femmes sont en train d'être anéanties, se bâtit à leur place une constellation de groupes et de réseaux qui, au lieu de cela, centrent leurs actions sur tout sauf les besoins des effoyables femmes « cis » du Canada.

Y compris les lesbiennes.


Sur les 76 projets de renforcement des capacités financés par FEGC en 2021, seuls trois des organismes bénéficiaires, sur la seule base de leur désignation, semblent se consacrer au soutien des communautés gaies ou lesbiennes. C'est-à-dire des communautés de personnes qui ne ne remettent pas en question le sexe avec lequel ils ou elles sont nés, homme ou femme, et qui sont uniquement attirés par les personnes qui sont nés avec les mêmes caractéristiques sexuelles qu'eux. Pourtant, chaque organisation bénéficiaire indique dans sa description que son projet bénéficiera à l'ensemble de la population LGBTQ2.


Comme celui-ci:

Les « capacités de gestion » mentionnées dans la description de projet des Archives lesbiennes du Québec seront-elles celles qui les aideront à gérer le conflit inhérent entre les membres de leur groupe cible qui sont attirés par le même sexe ou la bisexualité (L et B) par rapport à ceux qui sont attirés par un sexe opposés ou à des multitudes de genres totalement différents (TQ2+)? Probablement pas.


Mais qui va pinailler compte tenu des priorités d'inclusivité du gouvernement élu ? Il est dans l'intérêt d'une organisation d'inclure dans sa demande de financement autant de lettres que possible pour sa population cible, ce qui lui permettra de mieux réussir à mettre la main sur une partie de cet argent fédéral, que ses projets puissent ou non faire progresser de manière concevable et cohérente l'égalité pour tous les sous-groupes mentionnés dans leurs descriptions de projet.


Tout en excluant les femmes réelles, le ministère qui a remplacé Condition féminine Canada injecte de l'argent dans des groupes qui propagent l'idée que les hommes peuvent s'auto-modifier ou s'identifier à la classe féminine et vice-versa. Cinq organisations qui font la promotion de la transition médicalisée des enfants ont reçu plus d'un million de dollars dans le cadre du concours de renforcement des capacités LGBTQ de l'année dernière.


Voici l'un des grands gagnants :

Un article précédent de Gender Dissent a révélé comment le programme éducatif de cette organisation basée à Montréal, Bonjour Sam, créé avec une subvention de 50 000 dollars de Justice Québec, est utilisé pour endoctriner les enfants dans le système de croyance transgenre. Avec un autre 360 000 dollars pour soutenir une campagne de réseautage pancanadienne, Enfants transgenres Canada est bien placé pour diffuser sa programmation trompeuse dans les écoles élémentaires à travers le pays.


L'annonce du ministre Ien s'est élargie à deux autres projets qui recevront jusqu'à 400 000 dollars chacun de la cagnotte de cette année :


Imprint Youth Association utilisera ses 400 000 dollars pour développer un programme de mentorat pour recruter et former des fournisseurs de soins transgenres au Nouveau-Brunswick. Ils créeront également un répertoire de services facilement accessible pour les jeunes et les jeunes adultes « LGBTQIA2S+ » qui cherchent à défier la biologie par le biais de la transition médicale.

Ensuite, il y a ce projet du Rainbow Faith and Freedom. Tout en prêchant le système de croyance transgenre, un système dans lequel certains préconisent que possiblement Jésus était trans, ce groupe religieux progressiste mènera un sondage pour évaluer le degré d'inclusion des personnes 2SLGBTQ+ dans la sphère confessionnelle de l'Ontario. L'enquête sera suivie d'une campagne de sensibilisation à la discrimination des religions à l'égard des personnes 2SLGBTQ+ et de programmes de formation pour « aider » les institutions et organisations religieuses existantes à « apporter des changements ».


De toute évidence, les dés sont jetés pour les « porteuses d’utérus » sous le régime libéral du Canada. Le F dans FEGC est une fausse appellation. Considérant que les programmes gouvernementaux visant à contrer la violence faite aux femmes, y compris les femmes autochtones, ont été dilués et recadrés dans la Stratégie du Canada contre la violence fondée sur le sexe et le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe (VFS) de FEGC. Les organisations éligibles au financement du programme VFS incluent celles qui travaillent avec des « groupes de survivants mal desservis » des communautés LGBTQ2 ainsi que des « personnes non binaires de genre ».


Un incident particulièrement révélateur s'est produit en mars 2021 lors du « Sommet sur la réponse et la relance féministe du Canada » en ligne, organisé par FEGC pour marquer la Journée internationale des femmes. Une participante qui demandait des éclaircissements sur la définition du terme féminisme dans le contexte du sommet a été qualifiée d'irrespectueuse, de transphobe et d'homophobe par les organisateurs. Elle et une autre femme posant des questions similaires ont été « supprimées », c'est-à-dire supprimées électroniquement, de la session. Un autre participant à l'événement a été avisé de ne pas utiliser le terme « femme » parce que « les femmes trans sont des femmes », « leurs organes sexuels ne sont pas importants » et « certains hommes ont aussi des menstruations » [sic].


L'arrogance du gouvernement, les injures et l'exclusion ont produit un clivage idéologique massif et dangereux parmi les citoyens canadiens – ce dans quoi ce gouvernement se révèle indéniablement excellent. Fournir plus de 20 millions de dollars aux organisations pour augmenter leur programmation T et Q et étendre leurs réseaux, tout en dénonçant les femmes qui se battent à nouveau pour leurs droits fondés sur le sexe, alimente davantage le feu - un grand, grand feu de joie - sur lequel de vraies femmes, sont à nouveau ligotées et brûlées.


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